
Un film de Cédric Klapisch avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne, Julia Piaton, Zinedine Soualem, Paul Kircher, Vassili Schneider, Sara Giraudeau, Cécile de France. 1895, Adèle, une jeune normande, a été élevée par sa grand mère; celle-ci décède. Alors, elle part à Paris essayer de retrouver sa mère. Elle va y rencontrer des photographes et les premiers impressionnistes. Aujourd’hui, une équipe d’avocats a retrouvé les trente descendants héritiers d’une maison en Normandie. Elle est abandonnée mais aurait appartenu à une certaine Adèle. Quatre d’entre eux sont délégués pour aller la visiter: un jeune vidéaste branché, un professeur de français à la veille de la retraite, un apiculteur écologiste et idéaliste, et une femme, la quarantaine, stressée. Le scénario se balade, habilement et sans qu’on s’y perde, entre le 19ème et aujourd’hui. Les personnages sont sympathiques et parfois drôles. Il y a beaucoup de poésie dans les dialogues (qui savent créer des échanges tout humbles, réalistes, où les mots sont banals mais riches en émotion), un esprit primesautier qui est incroyablement rafraîchissant. On dirait du Wes Anderson à la française. Cela nous parle de la famille et de combien comptent les origines. D’amitié et de rêves. C’est un ode à Paris, à l’amour, à l’art, à l’authenticité. J’ai beaucoup aimé.