Au cœur de Montmartre vivait un nain qui habitait avec sa chère grand-mère et pour qui la vie n’était pas simple. Un jour, il perdit son petit boulot et se demanda ce qu’il pourrait bien faire pour en retrouver. Mais Nestor, car tel était son nom, était animé par un indécrottable optimisme, ou, plus exactement, par une volonté farouche de ne pas déprimer et de prendre la vie du bon côté. Allant de gauche à droite, il va à la rencontre de ses amis pour chercher une solution. C’est un étrange joli conte que nous livre Khadra qui n’est pas sans faire penser, curieusement, à Daniel Pennac parfois et à Eric-Emmanuel Schmitt souvent. Il rend clairement hommage à sa grand-mère tout en livrant une sorte d’autoportrait décalé et fantasmatique. Ce n’est pas génial mais c’est très bien écrit, fin et point cynique. Humain, tendre et drôle.