
Charles Wright est un jeune quadra franco-anglais qui a percé dans les lettres avec le récit de son expériment de pèlerinage au noviciat jésuite – Le chemin des estives – (que je n’ai d’ailleurs pas lu, je ne sais trop pourquoi). Ici, il raconte dans un récit enlevé, drôle, riche en auto-ironie et sans prétention, son road-trip de quelques semaines en Angleterre avec son père, dont l’objectif était de renouer avec ce père taiseux et énigmatique. L’intuition était qu’en le voyant dans son univers, anglais, en allant sur les traces de son enfance, il allait – enfin – comprendre – un peu – son père. J’ai trouvé le tout fin, humainement riche et très bien écrit. Il y a de jolies notations sur la culture et l’esprit britannique.