L’auteur, moine bénédictin d’En Calcat, nous offre une traduction nouvelle, très proche du grec, de l’évangile de Marc. Il a lu les auteurs de référence mais il ne nous encombre pas avec des notes. Sur chaque passage, il présente une lecture renouvelée, personnelle, qui amène le lecteur à lire autrement le texte. Ne retenant en général qu’un seul point de la péricope concernée, il est ainsi accessible et vif. Le style est remarquable d’élégance en français et spirituellement riche. Parfois, nous avons presque une petite homélie. La dimension anthropologique, et donc existentielle, de la lecture est toujours présente. Un exemple: Sur la finale si énigmatique de l’évangile – « les femmes ne dirent rien à personne car elles avaient peur » -, il observe : « Comment les hommes n’auraient-ils pas vu la peur de ces femmes, leur incroyable émotion ? Un corps, ça parle ! et le corps de ces femmes a parlé, irrésistiblement » (376). Un livre précieux.
Marc
Merci pour cette belle référence ! Un peu hors sujet : avez-vous lu le livre de JP Fabre : « Le lion d’Alexandrie » sur la vie de Marc ?
Marc Rastoin
non pas encore…. Mais j’en en entendu beaucoup de bien !