Avec ce nouveau roman, inaugurant une nouvelle série (c’est-à-dire ni Ricciardi ni les Bastardi), Maurizio revient à sa veine de prédilection: les tourments intérieurs d’un être qui se croit interdit de retrouver le goût de vivre. Une femme mystérieuse, Sara, au don étrange, et en même temps plausible, de lire sur les lèvres et de déchiffrer les personnes avec une acuité sans égal. Les portraits sont efficaces, la construction narrative bien faite et l’ensemble prenant.