Il s’agit de la suite du très beau roman El tiempo entre costuras. Même si le personnage féminin central, Sira, est très attachant, le style honnête – quoique un peu verbeux et paresseux (certaines descriptions paraissent vraiment gratuites) -, le scénario est par trop dilettante, se baladant entre trop de lieux et de situations (Jérusalem de 47 ou l’Espagne accueillant Eva Peron en 47), pour que l’on ait la tension du premier roman. Dommage. Facile à lire (à tout point de vue) en espagnol. Ce livre a manqué d’un éditeur sérieux et, allégé d’un tiers, avec une intrigue centrée davantage sur un seul épisode historique, aurait pu donner quelque chose…