Nous sommes dans un monde d’après l’apocalypse où ne vivent plus que quelques humains dont une étrange troupe itinérante qui joue du Shakespeare. Comme dans « Un Cantique pour Leibowitz » de Arthur Miller ou The Children of Men de P.D. James, auxquels on songe inévitablement, la dimension religieuse est présente mais d’une manière encore différente. Il n’y a pas de raison en effet pour qu’elle échappe à la terrible crise du collectif qui est l’une des grandes conséquences de l’effondrement de l’ordre civilisé tel que nous le connaissons. J’ai été totalement bluffé. Une écriture efficace, de l’acuité psychologique, une remarquable structure narrative. Impressionnant.