Un jeune garçon vit chez une vieille prostituée juive qui, depuis sa retraite, accueille quelques enfants de prostituées chez elle. Entre Momo et Rosa, il y a beaucoup d’amour. Écrit dans une langue délicieuse, sabir d’enfant grandi trop vite, truculent et inventif, ce livre nous parle indirectement de la condition juive, de l’après shoah, de la vie des quartiers populaires parisiens, de la solidarité entre les plus pauvres (et ‘moins pauvres’ comme la figure du proxénète africain) mais, avant tout, il parle de la vie et de l’amour qui, donné et reçu, est le seul à lui donner sens… Comme disent les derniers mots du livre, « il faut aimer ». Un très beau livre humaniste et original…