C’est un texte émouvant que nous livre posthume Christian Bobin. Sorte de long poème en prose où il fait allusion à son quotidien et continue à chanter la vie et ses petits rien, les oiseaux, les lumières, les sensations légères. Et chante aussi son amour pour sa femme. Comment rester libre et léger, primesautier et égal à lui-même, alors que l’homme extérieur tombe en ruines? Voilà la réponse d’un poète. C’est peut-être, sans doute, un murmure mais on l’entend de loin…