
Une femme née en 1958 se souvient de l’année où, débarquée à New York de son Minnesota natal, elle voulait se donner un an pour écrire un grand roman après ses succès littéraires. Elle est seule, vit dans un studio minuscule où elle entend sa voisine tenir des discours délirants qui la fascinent. Elle finit par rencontrer une autre femme, très littéraire aussi, avec laquelle se noue une amitié. Pour l’amour c’est plus compliqué… Ce texte étrange mêle autobiographie, autofiction, éléments du roman qu’elle cherchait à écrire à l’époque (bof, ben, bon, heureusement qu’il n’est pas sorti). J’ai trouvé que la progression narrative était pesante, l’ensemble trop chargé, et confus. La personnalité de l’auteure était pourtant intéressante, elle qui aime et lit Simone Weil assidûment. Elle la lit mais le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas la même cohérence morale. Bref, prétentieux, très newyorkais et littérairement (à mes yeux) raté.