
Paris 1631, le lieutenant du Grand Châtelet (le policier donc à cette époque), Jacques Chevassut et son second, Philippe de May, doivent enquêter sur le meurtre d’un acteur commis en plein spectacle. L’assassin incroyablement audacieux a agi au milieu des acteurs tous masqués. Le mobile leur échappe même si des cartes de tarot sont laissées sur place comme une forme de déclaration et que des pamphlets visant le médecin montpelliérain Théophraste Renaudot (jalousé par la faculté de médecine de Paris) sont également déposés. La reconstitution du Paris de l’époque, et de la vie des acteurs, est visiblement bien documentée. L’écriture est vive sans être excessivement recherchée ou archaïsante. L’intrigue cependant avance bien lentement et il y a des répétitions, la psychologie de Marie de Fourcy me paraissant quelque peu anachronique. Les amateurs de policiers historiques, ‘à la Jean François Parot’ apprécieront tant ce roman s’inscrit dans ce genre. Mais il n’est à la même hauteur.