En 1798 sous le Directoire, nous faisons connaissance avec un jeune lieutenant de vaisseau sorti du rang: Gilles Belmonte. L’état de la marine française, si florissante 15 ans auparavant, est catastrophique (l’épuration des cadres et la corruption des nouvelles instances républicaines sont bien décrites) mais trois nouvelles frégates de qualité viennent de sortir des chantiers navals français. La flotte anglaise menace les îles françaises des Antilles et l’aventure peut commencer. Écrit dans un français efficace mais un peu désuet, à la manière des romans feuilletons du dix neuvième, parlant d’amour de la mer et d’honneur mais aussi de la dureté de la vie en mer et du code naval de l’époque, il y a un côté naïf et enthousiasmant dans ce roman de mer. Cela m’a rappelé Barberouge et ma jeunesse et au final j’ai bien aimé.