Un film de Nadine Labaki avec Zain Al Rafeea, Yordanos Shifera, Nadine Labaki. La réalisatrice libanaise nous plonge dans les bas-fonds de Beyrouth, dans la misère de ses quartiers populaires et ses enfants des rues. Grandissant dans une famille misérable, Zain fuit l’appartement familial (on n’ose écrire le foyer) et se retrouve à la rue. Il va y survivre grâce aussi à la rencontre qu’il fait avec une jeune maman éthiopienne sans papiers. Il y a du Dickens et du Charlot (the Kid) dans le film, l’aspect documentaire en plus. Le jeune réfugié syrien est très attachant et l’éthiopienne aussi. Un film coup de point, mélodramatique certes (c’est la critique principale que l’on peut faire) mais rempli d’humanité. Prix du Jury au Festival de Cannes. Merci à Nadine d’avoir osé ce film et merci à Zain d’être ce qu’il est: on ne l’oubliera pas de sitôt…